Les villes au pied des stations de ski connaissent un engouement sans précédent

Après la crise inédite du coronavirus, l’immobilier aux abords des villes en bas des stations de ski connaît un rayonnement sans précédent. C’est un nouveau mode de vie que de nombreuses personnes souhaitent découvrir avec un climat favorable, tout en profitant des grands espaces. En effet, de nombreux citadins ont préféré quitter l’agglomération pour habiter en montagne. Certaines villes tirent leur épingle du jeu comme c’est le cas de Chambéry ou d’Albertville. Ainsi, le prix moyen du mètre carré flirte avec les 3000 € à Grenoble. Sur les 12 derniers mois, il s’agit tout simplement d’une progression de 7 %. Cet engouement reste palpable sur les villes disposant de stations de ski ou à proximité des grands lacs. Selon le président des agences immobilières Laforêt, Yann Jéhanno, les agglomérations ont de sérieux arguments de séduction, à commencer par un climat agréable, mais également de grands espaces. Pour de nombreux Français, investir dans ces villes est une excellente opportunité pour avoir une résidence secondaire dans laquelle ils peuvent télétravailler. Mais c’est également un investissement sur le long terme pour y passer par la suite sa retraite. Les villes à proximité des grands lacs ont également connu une hausse du prix de l’immobilier comme à Thonon-les-Bains ou le prix moyen atteint 4000 € du mètre carré, contre 6000 € du mètre carré à Annecy. Même si la crise du coronavirus est aujourd’hui derrière nous, elle a entraîné un véritable bouleversement et de nombreux citadins souhaitent aujourd’hui profiter des activités extérieures aux abords des stations de ski. D’ailleurs, la pandémie a entraîné le départ d’un parisien sur dix entre novembre 2020 et octobre 2021.

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